Encore une dizaine de jours. Pas plus. Une dizaine de jours avant la rentrée, avant que la machine ne se remette à tourner. Une dizaine de jours pour traîner encore un peu,
Ils sont revenus. Ce qu’il reste d’eux, du moins : silhouettes grisonnantes, arrogance intacte et mythe toujours aussi vivace. Oasis est remonté sur scène, convoquant l’imaginaire d’une époque révolue et exhumant une
Le Dernier Été en ville, Gianfranco Calligarich (traduit par Laura Brignon, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2021, 224 p.) Disparu des
Anna de Noailles, nietzschéenne ? Porteuse de valeurs dionysiaques ? Surprenant, à première vue, pour une poétesse que l’opinion publique aurait tendance à «
Ils sont revenus. Ce qu’il reste d’eux, du moins : silhouettes grisonnantes, arrogance intacte et mythe toujours aussi vivace. Oasis est remonté sur scène, convoquant l’imaginaire d’une époque révolue et exhumant une émotion collective dont on croyait avoir fait le deuil. À l’heure où la tendance est aux reformations, le retour du groupe britannique ne nous étonne presque pas, malgré
Encore une dizaine de jours. Pas plus. Une dizaine de jours avant la rentrée, avant que la machine ne se remette à tourner. Une dizaine de jours pour traîner encore un peu, jouir de la lumière qui s’attarde, s’oublier, les cheveux au
Ils sont revenus. Ce qu’il reste d’eux, du moins : silhouettes grisonnantes, arrogance intacte et mythe toujours aussi vivace. Oasis est remonté sur scène, convoquant l’imaginaire d’une époque révolue et exhumant une émotion collective dont on croyait avoir fait le deuil. À
Il fut la voix acide de l’Amérique reaganienne, le chroniqueur branché de la coke et des clubs, l’écrivain d’un monde qui courait plus vite que ses illusions. À 70 ans, Jay McInerney a troqué les néons pour la lumière tamisée des caves
Avec L’Outrebleu, le musicien et producteur Frédéric Lo signe un retour tout en nuances, entre souvenirs flous, mélancolie filtrée et rock murmuré. On l’avait laissé quelque part entre les hommages à Daniel Darc et les volutes d’absinthe de Peter Doherty, sur les
À rebours du vacarme médiatique, entre cris au génie et cris d’orfraie, Fuori de Mario Martone avance en faux-semblant : un film imparfait, traversé de failles, mais aussi porteur d’éclats inattendus et de fulgurances. Adapté du récit L’Université de Rebibbia (Le Tripode,
Elle avait ce regard qu’on n’oublie pas. À la fois doux et insaisissable. Une voix grave, presque rauque, qui semblait toujours parler depuis quelque part d’autre, un ailleurs. Lea Massari s’est éteinte à l’âge de 92 ans, emportant avec elle une certaine
Il débarque en costume lamé, santiags aux pieds, avec une crinière de rockstar qui lui mange les épaules et des chansons comme des météores tombés d’un autre temps. À 31 ans, Lucio Corsi n’est plus tout à fait un ovni – il
Le Dernier Été en ville, Gianfranco Calligarich (traduit par Laura Brignon, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2021, 224 p.) Disparu des librairies depuis sa parution initiale en 1973, Le Dernier Été en ville se transmettait de façon confidentielle entre
Anna de Noailles, nietzschéenne ? Porteuse de valeurs dionysiaques ? Surprenant, à première vue, pour une poétesse que l’opinion publique aurait tendance à « classer » (lorsqu’elle ne l’a pas oubliée) parmi les lamartiniennes plaintives et mélancoliques, déclamant langoureusement un chant de